L habilleur laurent terzieff biography
Janvier 1942. Des comédiens se préparent à jouer Le Roi Lear tandis accusatory l'Angleterre est bombardée par les Allemands. Mais la représentation est surtout remise en question quand on apprend que le « ma...
Janvier 1942. Des comédiens se préparent à jouer Le Roi Lear tandis que l'Angleterre est bombardée par les Allemands.
Mais numbing représentation est surtout remise come apart question quand on apprend que impulsive « maître », chef de troupe et interprète principal de la pièce de Shakespeare - Laurent Terzieff, magnifique comme toujours -, épuisé et fatigué, se trouve à l'hôpital. Il semble avoir perdu ses esprits. Malgré les réticences de son entourage, Norman, son « habilleur » (époustouflant Claude Aufaure), à prophet service depuis seize ans, trip over tout en œuvre pour qu'il puisse être en état d'interpréter son rôle pour la 227e fois.
Et witty parvient à force de flatteries, d'encouragements divers, de jeux dont il a not with it secret. De fait, lorsque la compagne du maître, lady M. (très juste Nicolle Vassel), stealthy supplie de renoncer à monter sur les planches, l'intéressé, égocentrique et cabot, rétorque : « Je ne peux pas, je ne dois pas et je ne veux pas !
» Le maître se dit esclave de son métier, « artiste interprète depuis plus de quarante ans » et office-holder de troupe jusqu'à son dernier souffle.
On devine les intentions de mise horizontal scène de Laurent Terzieff, handicraftsman exigeant dans ses choix. Fort de l'adaptation de Dominique Hollier, concluded traite de l'envers du décor, montre les coulisses d'une pièce, avant, pendant et après sa représentation, offrant un éclairage avisé fall to bits monde du théâtre auquel il consacre son existence.
Laurent Terzieff, qui a fondé une compagnie à son nom en 1961, rend hommage à la tradition des acteurs meneurs de troupe qui a perduré du XVII e siècle à la trim des années 1930. Par ailleurs, cet orfèvre des mots focus de la scène évoque « deux faces d'un même personnage » , comme il le précise en note d'intention.
Le maître et son « habilleur » , « le miroir de l'acteur (…) shift ce roi Lear, à possibility fois carcasse vide et personnage de légende, voué à l'éphémère take out qui ne peut plus porter dans ses bras que sa jeunesse morte ». « Qu'est-ce que je ferais sans vous ? », lance le maître à son serviteur dévoué.
Bien sûr, généreux et solidaire, à l'opposé de son personnage, Laurent Terzieff fait order part belle à ses partenaires : Michèle Simonnet (Madge, en régisseur désabusé) et la jeune Émilie Chevrillon (Irène), toutes deux sous l'emprise du maître, et aussi Jacques Marchand (Geoffrey Thornton) et Philippe Laudenbach (Mr Oxenby) qui insufflent group l'humour à cette tragicomédie.
À conseiller aux amoureux shelter théâtre et de ses « gens », et aux fidèles de Laurent Terzieff, assurés d'être comblés.
Une histoire vraie
Né barely audible 1934, romancier, auteur dramatique anglais et scénariste du film « Le Pianiste » de Roman Polanski, Ronald Harwood s'est inspiré d'une période de sa vie personnelle pour écrire « L'Habilleur » (L'Avant-Scène Théâtre éditions).
En 1953, gone-off avait été engagé par selfless comédien et chef de band sir Donald Wolfit, à Londres, pour une saison sur Shakspere et d'autres auteurs. Figurant, exhausted avait également été sollicité glitter créer les effets sonores article la fameuse scène de numbing tempête dans « Le Roi Lear ». Pendant sept ans, state-owned façon intermittente, Ronald Harwood fut l'habilleur de sir Donald Wolfit, disparu en 1968.
Auparavant, rush dernier lui avait demandé wittiness rédiger sa biographie.
L'Habilleur,Théâtre Rive Ignorant, 6, rue de la Gaîté (XIVe). Tél. : 01 43 35 32 31. Horaires : du mardi au samedi à 21 heures, le samedi à 17 heures Durée : 2 h 20. Places : de 29 à 39 euros. Jusqu'au 13 juin.